Des phoques sont retrouvés décapités depuis le mois de février, à Concarneau. Pour la gendarmerie aucun doute qu'il s'agit d'actes volontaires, de la main de l'homme. Un appel à témoins est lancé pour faire avancer l'enquête.
Des corps de jeunes phoques communs, sans tête, retrouvés par deux fois à Concarneau. La gendarmerie s'interroge. La première découverte remonte à la mi-février raconte le maréchal des logis-chef Gautier Paris. "La capitainerie nous a alerté, une tête de phoque était attachée à un cordage, au bout de la digue de l'entrée du port de Concarneau." Une enquête est alors ouverte.
En mars, c'est un corps de phoque, échouée sur la plage qui fait l'objet d'un signalement par une promeneuse. La gendarmerie pense qu'il pourrait s'agir de la même bête, retrouvée en février.
***Attention l'image ci-dessous est susceptible d'heurter la sensibilité des plus jeunes
Fin mars, un autre corps de phoque, sans tête à nouveau est découvert à Trégunc. Aucune trace de la tête. Selon les gendarmes, la tête est tranchée à l'aide d'une lame. Forcément de la main de l'homme. "On ne comprend pas l'acte de barbarie" souligne le maréchal des logis-chef Gautier Paris. Il évoque une affaire similaire, il y a six mois à Boulogne-sur-Mer.
Une enquête est ouverte pour destruction non autorisée d'une espèce animale non domestique et protégée. La mutilation et la destruction sont en effet punies par la loi. L'amende peut atteindre 3750 euros et plus.
Un appel à témoins
La gendarmerie maritime de Concarneau lance donc un appel à témoins, faute d'éléments. Des vidéosurveillances ont été exploitées, en vain. Toute personne disposant d'éléments est invité à joindre le 02 98 50 77 35 ou par e-mail via bgmarp601.concarneau@gendarmerie.defense.gouv.fr